La commission culture du Parti communiste français propose une soirée le vendredi 7 février à 19h inscrite dans le centenaire du surréalisme dont Beaubourg a mis en évidence la portée artistique au travers de la présentation de nombreuses œuvres de premier plan.
Ce voyage artistique prend racine dans l’engagement furieux des surréalistes à balayer le vieux monde dont sont rescapés, une poignée de jeunes gens qui ont vécu l’enfer de la Première Guerre mondiale, en croisent les conséquences chaque jour et en concluent impitoyablement l’urgence de sa fin.
Dans cette période particulièrement inquiétante où l’extrême droite s’organise méthodiquement pour que ses idées occupent un espace central dans notre pays et en Europe, le PCF souhaite revenir sur ce que fut la Révolution surréaliste au regard de de la perspective révolutionnaire du communisme.
Alors que l’on célèbre ses 100 ans, il est capital de revenir sur les liens tumultueux mais aussi féconds qu’entretint le mouvement surréaliste avec le Parti communiste français, des années 1930 à nos jours, sur l’acharnement du Surréalisme à proposer de nouvelles lectures du réel, nourries d’une opposition frontale à la guerre et d’un refus des conformismes, tant artistiques que politiques. Notre proposition vise à une appropriation collective de cette séquence et à mettre en regard les enjeux politiques et esthétiques contemporains avec les intuitions surréalistes.
Cette soirée sera particulièrement tournée vers les jeunes militants et cadres du PCF dont il nous semble capital qu’ils nourrissent leur réflexion et leur action de ce que l’art et la création produisent de dissensus, de point de rupture et de remise en cause de l’ordre établi ce vielle ordre dont nous voyons la fin dans ses convulsions aux conséquences inquiétantes et brutales.
« C’est complètement surréaliste
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