L’école publique émancipatrice doit être une priorité absolue !

Le rapport parlementaire des députés Christine Decodts et Stéphane Peu portant sur « l’Évaluation de l’action de l’État dans ses missions régaliennes en Seine-Saint-Denis » met bien en avant les manques dans notre département.

Ce rapport parlementaire confirme la rupture d’égalité républicaine en Seine-Saint-Denis. Nous assistons à une crise majeure avec pour première conséquence une aggravation des difficultés tout au long de la scolarité des élèves séquano-dionysiens.

Notre école républicaine va mal, et présente un enjeu majeur pour l’avenir de nos jeunes et de notre pays. Nous sommes inquiets de la banalisation du dénigrement des services publics ! Nous rappelons que les services publics sont les richesses de ceux qui n’en n’ont pas !

En 2024 sur notre département, les personnels de l’éducation nationale se sont mobilisé·e·s pendant plus de trois mois pour demander un plan d’urgence pour l’école publique en Seine-Saint-Denis. Une mobilisation portée par une intersyndicale forte et rejoint par les parents d’élèves.

Ils ont chiffré les manques de la maternelle au lycée et les résultats sont criants. Partout sur notre territoire il manque des personnels enseignant, éducatif, d’encadrement, soignant, accompagnant... Les revendications sont importantes.
S’ajoute à cela, des bâtiments vétustes dont l’entretien revient à la charge des collectivités et pour laquelle l’État est en défaut de subvention / paiement / d’aide. L’état des locaux doit justement nous alerter. L’exemple du lycée Paul Eluard à Saint-Denis, qui est menacé de fermeture pour la rentrée 2025 à la suite d’un avis défavorable par la commission de sécurité et les pompiers sur les risques incendie illustre bien l’état des établissements. La région s’est engagée à intervenir et à tenir les délais, qui sont de six mois, sinon, ce seront 2000 élèves de tout le département qui seront sur le carreau à la rentrée.

Salaires, remplacements, conditions de travail, postes, réformes, bâtis, autant de sujets qui devraient être au cœur des politiques mises en œuvre pour proposer une instruction et une éducation de qualité à la jeunesse de notre pays. Mais il n’en n’est rien.

Depuis plusieurs années, les choix opérés ne font que casser le service public d’éducation, les personnels, les élèves, et les familles sont pris en étau au milieu, poussant toujours plus les familles à faire le choix vers un enseignement privé.

Le Parti communiste français défend et porte les valeurs d’une école publique, accessible, émancipatrice et libératrice des déterminismes sociaux loin du modèle actuel de destruction de ce service public d’éducation. 

Tous les élèves de toute la France ont le droit à une instruction de qualité, avec des personnels formés, des locaux adaptés et tous les élèves à besoins particuliers doivent pouvoir être accueillis dans les établissements avec les adaptations nécessaires à leur bien-être.

Notre école républicaine est censée être garante de ces principes fondamentaux ! 

Nous nous devons de faire de l’école publique émancipatrice une priorité absolue !

ACTU