La Seine-Saint-Denis, a été rudement touchée par le premier confinement et va l’être encore aujourd’hui avec une part de ses habitants qui vont basculer dans la pauvreté.
Ceci se traduit pour le Département par une augmentation du nombre d’allocataires du RSA passant de 85 000 en mars à 90 000 aujourd’hui, faisant passer le budget du RSA pour le département à 35 millions d’euros en 2020, sans augmentation des aides de l’État.
Depuis plusieurs années, les capacités financières du 93 sont dégradées faute de compensation suffisante par l’État du RSA. En 2019, l’État prenait en charge que 40% du RSA, soit 207 millions d’euros sur les 521 millions total. Ainsi, c’est plus de 1,8 milliards d’euros de dette que l’État a envers le 93.
Les élu.e.s communistes n’ont cessé de dénoncer cette situation qui aggrave les inégalités et ne permet pas au département de jouer pleinement son rôle en terme d’actions sociales. C’est pour cela que nous exigeons une nationalisation du financement du RSA. Cette proposition a enfin été entendue avec l’ouverture d’une expérimentation dans le 93. C’est une première victoire !
Il nous faut poursuivre cette victoire en exigeant des moyens supplémentaires pour l’accompagnement social nécessaire face à la détresse des habitants de notre département avec la mise en place d’un fonds d’urgence.