Service public de l’audiovisuel : un enjeu politique et démocratique !

Grève de l'audiovisuel public

La réforme de l’audiovisuel public lancé par Rachida Dati se heurte à de fortes résistances comme le montre la mobilisation des journalistes avec 72% de grévistes.

L’enjeu est d’importance et nous concerne toutes et tous. L’audiovisuel public a deux missions majeures : la première est la transmission de l’information sur la base des principes d’indépendance et de pluralisme, la seconde est le soutien à la culture, c’est-à-dire à la création, l’exposition d’œuvres, la diffusion de contenu culturel.

Des activités que la contre révolution réactionnaire boostée par l’arrivée de Trump au pouvoir, veut mettre au pas, étouffer. Ainsi une information indépendante, l’accès aux savoirs, à la culture…tout ce qui concourt à l’esprit critique, à la possibilité d’une pensée libre est considéré comme des obstacles au formatage de la pensée que l’on veut nous imposer.

L'audiovisuel public attaqué

Deux moyens pour y parvenir :

  • La centralisation des différents secteurs de l’audiovisuel public en une seule direction pour imposer une prise en main par le pouvoir.
  • Une réduction des moyens rendant impossible la réalisation de ses missions dans une logique de service public et ouvrant à terme les portes à la privatisation.

Oui, le service public est au cœur d’un enjeu de société.

Le capitalisme mondialisé nous enfonce dans ses contradictions et les crises qu’elles engendrent : guerre commerciale, déni écologique, militarisation…, recours croissant aux extrêmes droites néo-fascistes pour maintenir sa domination, surexploitation des peuples, marchandisation poussée à l’extrême.

Dans ce contexte l’idée même de service public lui est insupportable car même si elle doit être revisitée, améliorée, elle porte une logique de bien commun, de protection des personnes, d’épanouissement humain, d’intérêt général qui démontre qu’une autre logique de société est possible, que l’idée communiste est pertinente et d’actualité.

ACTU