Dans la nuit de samedi à dimanche des policiers des Hauts-de-Seine (92) en intervention à l'Île-Saint-Denis (93) ont notamment tenu des propos racistes à l'égard de l'individu qu'ils venaient d'interpeller.
Des sanctions doivent être immédiatement prises et ce, sans attendre les conclusions de l'enquête menée par l'IGPN.
Retrouvez ici le communiqué de Stéphane Peu, député communiste
« Il sait pas nager, un bicot comme ça ça ne nage pas, hahahaha ça coule. T’aurait dû lui accrocher un boulet au pied »
Dans la nuit de samedi à dimanche, des policiers des Hauts-de-Seine en intervention à L’Île-Saint-Denis ont notamment été surpris en tenant des propos abjects et racistes à l’égard de l’individu qu’ils interpellaient dans des conditions qui devront être éclaircies.
La vidéo réalisée par habitant et largement diffusé sur les réseaux sociaux est une preuve incontestable de la violence insupportable de cette opération de police.
Si la large diffusion de cette vidéo a poussé la Préfecture de Police de Paris à saisir rapidement l’IGPN, il n’en demeure pas moins que les seuls propos tenus par ce(s) fonctionnaire(s) doivent être sanctionnés. Ce(s) policier(s) ne peu(ven)t pas dans l’attente des résultats de l’enquête poursuivre comme si de rien n’était leur travail, il(s) doi(ven)t être immédiatement relevé(s) de leur(s) fonction(s).
Pour que la police républicaine soit respectée, elle doit être respectable et ce, en toute circonstance. Et pour ce faire, l’exemplarité de ceux qui la dirigent est une condition nécessaire et, les dérapages verbaux du Préfet de Police, Didier Lallement, sont en ce sens particulièrement inquiétants. Les missions de la police sont trop importantes pour qu’elle soit en roue libre. C’est pourquoi le ministre de l’Intérieur doit sans plus attendre mettre fin à cette situation en prenant des mesures fortes à l’encontre des individus qui ne respectent pas cette institution.